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© Fabienne Bister |
Toen ik binnenkwam bij de firma
Bister, viel mijn oog onmiddellijk
op de grote verscheidenheid aan producten, heerlijk uitgestald in de
vitrinekast.
U kende de mosterd L'Impériale wellicht, vanuit de supermarkt?
Intussen
zijn er heel wat sausjes bijgekomen, die er allemaal wel heel appetijtelijk
uitzien.
Het interview met Fabienne
Bister, die de firma leidt sinds 1995, verloopt heel gemoedelijk, vlot en
professioneel.
Êtes-vous fière d’être Belge? Oui il n'a y pas de raison de ne
pas l'être. Cependant, je voyage
beaucoup et je m'en rends compte qu’en Belgique, la presse est plutôt
négative. Pourtant en Belgique, on est
aussi professionnel et performant que dans les autres pays. On devrait essayer de changer la mentalité,
car nous ne sommes pas assez fier de ce qu'on fait, de ce qu'on est. C'est
dommage car il n'y pas de raison. Franchement entreprendre en Wallonie, ce
n'est pas plus difficile qu'ailleurs.
Qu'est-ce qui vous a inspiré ou qui? (je suis née dans un pot de
moutarde). Bister est une société qui a
été créée par mon grand-père et gérée par mon père. Avant de commencer à travailler chez Bister,
j'ai fait des études Sciences Economiques, à l'université à Namur, un master de
5 ans, puis j'ai travaillé dans des groupes de conseil en France, en Algérie et
en Belgique. J'ai aussi été journaliste pour l'Echo pendant des années, et puis
journaliste 'freelance' pour la plus grande partie du temps. Les 4 premières
années, comme employée chez Bister, j'ai continué un mi-temps comme journaliste
chez Trends Tendance, rubrique consommateur. En 2001, j'ai ouvert une deuxième
usine en France, qui est gérée par un adjoint.
Quelles sont vos
ambitions pour les années à venir? Qui peut encore dire cela aujourd'hui? Notre
stratégie ne change pas vraiment.
L'ambition est de faire au moins aussi bien et si possible mieux encore.
Mieux dans tous les sens: mieux dans la qualité, dans le service, dans les
délais de livraisons, dans la manière de fabriquer, dans le confort du
personnel, dans la rentabilité, sans faire de gros changements. Vu de l'extérieur il n'y
a pas grand chose qui change, mais il y 20 ans on fabriquait une seule moutarde
“L’Impériale”, une recette que beaucoup de gens connaissent . Aujourd'hui nous fabriquons 40 sortes de
moutarde différentes, de manière régulière. Donc on a beaucoup évolué, surtout
en fonction des besoins des clients. Mon savoir-faire est plus large dans le
sens qu'il faut essayer de minimiser les coûts du transport et de
l'emballage,...C'est mon métier. Pour certains clients, Bister a su faire un
produit bio, sans sel et sans gluten, nous sommes dans la niche de la niche du
produit. Il faut toujours être à
l'écoute.
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© Fabienne Bister |
Vous avez un message pour les
jeunes? Si on fait
ce qu'on aime, on le fait bien. Si on peut faire de sa passion son métier, on
ne travaille jamais. On travaille un
jour et après c'est du bonheur. Je ne dis pas que je fais ma passion, mais je
suis passionnée par ce que je fais. Ne
pas rester à ne rien faire. C'est une question de personnalité, chacun a sa
place sur terre et il faut la chercher. Il ne faut surtout plus se mettre à
l'idée qu'on va faire le même job durant toute sa vie. Ce n'est plus comme ça, ni dans les
entreprises, ni dans la tête des gens.
Deviens toi-même. Quand on est jeune on est marqué par les
parents, par les études, par l'environnement, … Par exemple on dit : dans
ma famille on est fonctionnaire, indépendant, enseignant. On reste dans l'esprit de ce que la famille a
enseigné. Il faut se laisser le temps de
se trouver une voie et de la réorienter tous les 5 – 10 ans. Quand on a 25 ans,
on ne sait pas où on sera quand on aura 35 ans, encore moins à 50 ans.
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© Fabienne Bister |
Qu'est ce qu'il faudrait
améliorer en Belgique? Cette mentalité négativiste. Pourquoi on ne se lève pas
le matin en se disant 'je suis beau, fort et grand et je vais changer le
monde'. A l'école il faudrait avoir des cours de civisme, de communication, et
d’aptitude au bonheur. Comment devenir
un citoyen responsable, y compris dans le partenariat ? A quoi servent les élections, pourquoi je
rejoindrais une partie politique? Pourquoi est ce que je changerais le monde
autour de moi? Quels sont mes droits et obligations en tant que citoyen? Si on
apprenait aux gens à'être heureux, à communiquer positivement. C'est essentiel, mais on ne l'apprend pas.
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© Fabienne Bister |
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© Fabienne Bister |
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© Fabienne Bister |
tof geschreven
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