dinsdag 24 februari 2015

Elvis POMPILIO, famous belgian hatter



(c) Elvis Pompilio

Garens in alle denkbare kleuren, hoeden die overal aanwezig zijn en allerlei houten vormen, zorgen voor inspiratie en tonen dat er nog heel veel creativiteit aanwezig is voor de nieuwe lente/zomer en herfst/winter collecties van Elvis Pompilio.

Est-ce que vous êtes fier d'être belge? La Belgique est un pays paisible, agréable, accueillant pour beaucoup de gens, pour beaucoup de choses.  Nous sommes aussi un pays assez ouvert.  Les gens suivent sans trop de manifestations, sans trop se fâcher, sur quoi que ce soit.  C'est un pays formidable ET encore vivable.
Vous êtes réputé en Belgique et internationalement connu? Je fais des chapeaux depuis 27 ans, à Bruxelles et j'ai toujours fait des chapeaux pour une clientèle locale et internationale.  Par contre, il y a d’autres modistes connus, qui ne créent que pour un seul type de public, que pour des reines par exemple, ou que pour l'opéra.  Moi je fais des chapeaux pour tous types de gens, qu'ils soient jeunes ou pas, que ce soit un bonet en hiver ou une coiffe en été, je peux le faire.

(c) Elvis Pompilio
Qu'est ce qui vous a inspiré?  Rien, ni personne. Je fais des chapeaux depuis que je suis tout petit.  J'ai toujours eu une passion pour la mode et pour l'art en général. J'ai commencé à faire des chapeaux à l’âge de 18 ans.  A cette époque, j'ai découvert la passion des chapeaux et j'en a fait mon métier. 
Vous avez fait des études pour ça?  J'ai fait des études artistiques, de l'art plastique, pendant 6 ans, dans une école qui s'apelle l'Icadi, à Liège.  La couture, je l'ai appris tout seul, sur le tas.  Ce qui était le plus important pour moi c'était d'avoir une vue globale du métier de modiste.  Le fait d'avoir fait des études d'art plastique : la photo, la publicité, la sculpture, l'harmonie des couleurs, c’était plus important que d'avoir fait des études de mode car j'aurais été plus limité. 

Quelles sont vos ambitions ? Je fais des chapeaux pour des chanteurs et des chanteuses comme Axelle Red, encore récemment.  Je travaille plutôt sur demande, sur rendez-vous ici, avenue Louise.  J'ai eu beaucoup de boutiques, maintenant c'est un autre stade, je reviens un peu à mes premiers amours : recevoir les gens dans mon atelier et faire tous mes chapeaux moi-même.  Je n'ai plus de magasins, c'est une autre façon de travailler. Les gens me connaissent, donc ils savent comment je travaille.  Avec internet c'est facile, ils m'envoient un mail.  J'accepte tout le monde.
 
(c) Elvis Pompilio
Quel est le message que vous voulez donner aux jeunes?  Il ne faut pas vivre au hasard, il faut faire des choses différentes, nouvelles et essayer de le faire le mieux possible. Faire son métier de façon personnelle, ne pas regarder les autres, ne pas trop respecter tous les codes, qui sont imposés chaque fois.  On peut rendre un métier plus attractif et plus moderne, si on le fait à sa façon. Il faut interpreter l'histoire, pas la suivre ni la subir. 
 
Qu'est ce qu'on pourrait améliorer en Belgique? L'éducation en général.  L'enseignement aussi. Il faudrait beaucoup plus de psychologie dans les écoles. L'education de départ fait qu'on est ce qu'on est.  Le respect de l'autre est important, et la politesse, les manières, la hiérarchie.  Ce qui est important c'est le résultat de ce qu'on fait, pas l'image que l'on donne.  Ce qui compte c'est le concret. 

Net als Elvis Pompilio, moeten we doen waar we goed in zijn en dat zo goed mogelijk invullen.  Terugkeren naar je eerste liefde kan een strategische zet zijn of je nieuw levensdoel worden.


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