(c) Elvis Pompilio |
Garens in alle denkbare kleuren, hoeden die overal aanwezig zijn en allerlei houten vormen, zorgen voor inspiratie en tonen dat er nog heel veel creativiteit aanwezig is voor de nieuwe lente/zomer en herfst/winter collecties van Elvis Pompilio.
Est-ce que vous êtes fier d'être belge? La Belgique est un pays paisible, agréable, accueillant pour beaucoup de gens, pour beaucoup de choses. Nous sommes aussi un pays assez ouvert. Les gens suivent sans trop de manifestations, sans trop se fâcher, sur quoi que ce soit. C'est un pays formidable ET encore vivable.
Vous
êtes réputé en Belgique et internationalement connu? Je fais des chapeaux
depuis 27 ans, à Bruxelles et j'ai toujours fait des chapeaux pour une clientèle
locale et internationale. Par contre, il
y a d’autres modistes connus, qui ne créent que pour un seul type de public, que
pour des reines par exemple, ou que pour l'opéra. Moi je fais des chapeaux pour tous types de
gens, qu'ils soient jeunes ou pas, que ce soit un bonet en hiver ou une
coiffe en été, je peux le faire.
(c) Elvis Pompilio |
Vous
avez fait des études pour ça? J'ai fait
des études artistiques, de l'art plastique, pendant 6 ans, dans une école qui
s'apelle l'Icadi, à Liège. La couture,
je l'ai appris tout seul, sur le tas. Ce
qui était le plus important pour moi c'était d'avoir une vue globale du métier de
modiste. Le fait d'avoir fait des études
d'art plastique : la photo, la publicité, la sculpture, l'harmonie des couleurs,
c’était plus important que d'avoir fait des études de mode car j'aurais été
plus limité.
Quelles sont vos ambitions ? Je fais des chapeaux pour des chanteurs et des chanteuses comme Axelle Red, encore récemment. Je travaille plutôt sur demande, sur rendez-vous ici, avenue Louise. J'ai eu beaucoup de boutiques, maintenant c'est un autre stade, je reviens un peu à mes premiers amours : recevoir les gens dans mon atelier et faire tous mes chapeaux moi-même. Je n'ai plus de magasins, c'est une autre façon de travailler. Les gens me connaissent, donc ils savent comment je travaille. Avec internet c'est facile, ils m'envoient un mail. J'accepte tout le monde.
(c) Elvis Pompilio |
Quel
est le message que vous voulez donner aux jeunes? Il ne faut pas vivre au hasard, il faut faire
des choses différentes, nouvelles et essayer de le faire le mieux possible.
Faire son métier de façon personnelle, ne pas regarder les autres, ne
pas trop respecter tous les codes, qui sont imposés chaque fois. On peut rendre un métier plus attractif et
plus moderne, si on le fait à sa façon. Il faut interpreter l'histoire, pas la
suivre ni la subir.
Qu'est
ce qu'on pourrait améliorer en Belgique? L'éducation en général. L'enseignement aussi. Il faudrait beaucoup
plus de psychologie dans les écoles. L'education de départ fait qu'on est ce
qu'on est. Le respect de l'autre est
important, et la politesse, les manières, la hiérarchie. Ce qui est important c'est le résultat de ce
qu'on fait, pas l'image que l'on donne. Ce
qui compte c'est le concret.
Net als Elvis Pompilio, moeten we doen waar we goed in zijn en dat zo goed mogelijk invullen. Terugkeren naar je eerste liefde kan een strategische zet zijn of je nieuw levensdoel worden.