© Valérie Vangrootel |
Qu'est que vous faites
exactement? Je suis
chercheuse en astrophysique. C'est un métier qui se fait dans une université et
je suis payée par le FNRS (Fonds National de la Recherche Scientifique), qui
finance des chercheurs comme moi pour développer leur projet. J'étudie les
étoiles et leur environnement, c.à.d. leurs planètes qui tournent autour des
étoiles. Ce sont des gros sujets chauds en astrophysique.
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Mon parcours?
Etant petite, vers 8 – 9 ans, j'aimais
regarder les étoiles. Ce n'était pas une vocation absolue parce que je savais
que c'était très difficile. J'ai décidé alors de faire des études d'ingénieur
parce que ce sont des études très larges, qui mènent à beaucoup de métiers.
Pendant les études d'ingénieur on apprend l'aspect pratique des choses, à faire
des liens entre la théorie et la pratique. Les études de physique ou de math me
paraissent beaucoup plus abstraites.
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J'étudiais déjà les étoiles en doctorat. Dans la
recherche maintenant on n'a pas une place tout de suite et on fait alors un
post doctorat, qui peut durer plusieurs années. Pour moi cela a duré 6 ans,
parfois c'est 10 ans. Ce sont des contrats temporaires, en espérant décrocher
un poste permanent. Pour vraiment développer sa recherche et pour avoir des
gens qui travaillent avec vous, il faut un poste permanent. L'année passée, en
octobre, j'ai obtenu un poste permanent. Il faut être très motivé si on fait le
calcul des études, il faut avoir une certaine passion. Je suis la preuve qu'on
peut y arriver mais que cela prend du temps. Si on est motivé on peut y
arriver. C'est le cas dans tous les domaines de la recherche, mais aussi
ailleurs. Pour les jeunes qui sortent de leurs études, ce n'est pas toujours
possible de trouver le job de leurs rêves du premier coup.
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Qu'est ce que vous
aimeriez changer en Belgique? Peut-être qu'on parle tous la même langue.
Un soupçon de fierté d'être Belge serait bien aussi. Plus de solidarité, un
esprit positif, se mettre en valeur. Pas de chauvinisme, c'est trop, mais être
fier de nos prestations.
Ce qui m'a beaucoup aidé dans ma carrière c'est le
fait d'être partie à l'étranger. Cela m'a beaucoup aidé et pour s'ouvrir
l'esprit c'est l'idéal. On se rend compte que la Belgique est très bien en ce
qui concerne la qualité de vie et au niveau des moyens qu'on donne pour
développer les recherches.
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