Het is met ongeloof en tevens met droefheid dat ik het artikel in de krant las, omtrent de dood van Luc Brewaeys.
In juni dit jaar, had ik nog een gemoedelijk gesprek met Luc in de zetel, terwijl zijn dochter aan tafel zat te studeren en zijn hond aan zijn voeten lag te kwispelstaarten. Ik zag wel dat hij het soms moeilijk had, maar toch, hij had al 5 kankers overwonnen. Als je zo positief ingesteld bent en mentaal zo sterk, dan zul je blijven vechten en overwinnen. Of niet?
Jammer dat zo'n creatieve en talentvolle man ons nu al moet verlaten. Jammer dat hij geen muziek meer zal componeren of voor ons de juiste klankbronnen zal vinden. Jammer dat hij zijn kennis niet meer zal kunnen blijven doorgeven aan zijn studenten.
Het gaat je goed Luc, stuur ons wat hemelse klanken door en vooral : je zult voor altijd in onze herinnering blijven.
waarom we fier mogen zijn om Belg te zijn. Onderweg naar een boek.
zondag 20 december 2015
vrijdag 4 december 2015
Arabelle Meirlaen - Cuisine intuitive
Arabelle |
Ma cuisine, je l’imagine comme la vie :
belle, goûteuse, croustillante, pleine d’amour et d’émotions …
www.arabelle.be
Qu'est ce qui vous
a inspiré? J'avais commencé
des cours de couture. A l'époque j'avais plusieurs options: la
couture, que j'aimais vraiment bien parce que je voulais etre
styliste ou bien le dessin, la création de nouveaux objets. Cétait
un moyen de créer mes propres modèles personnelles, d'être
originale et de m'habiller autrement. Puis mes parents ont déménagé
et ont du me changer d'école, il n'y avait plus cette option de couture que je
voulais continuer et j'étais très triste. Ils m'ont conseillé de faire
l'école hoteliere. C'est un beau métier et on aura toujours besoin
de manger. Je voulais bien essayer. Au départ je n'avais pas
spécialement accroché. Quand j'ai commancé les stages je me suis
rendu compte du peps du métier, de l'ambiance, du challenge et j'ai
piqué un sprint. Là, j'ai découvert une autre face du métier et
j'ai apprécié.
Il y a des fois qu'on écoute la vie et
quand je fais le total de ce métier ci, on touche à toutes les
facettes du métier. Comme j'aime bien l'art de la création, le
challenge, je constate que tout se rassemble ici. Le tout est
d'ouvrir les yeux et d'écouter. Mes parents étaient indépendants
et je voulais etre indépendante aussi. J'étais mieux placée pour
savoir ce que c'était.
Quand est-ce que vous avez commencé?
Il y a 17 ans, j'avais envie d'ouvrir mon propre petit restaurant,
quelque chose de convivial, un point de rencontre. Nous avons
déménage depuis, le restaurant a évolué. A force de toujours
vouloir faire mieux, on est monté de plus en plus haut.
Qu'est ce qui vous différencie des
autres? On a chacun son style, je ne me compare pas aux autres. Je ne
veux pas être comme les autres. Le but est de constater ce que les
clients aiment. Est ce qu'ils sont prêts a me suivre? Il fallait
que je détermine mon style, ma phylosophie. C'est pareil pour les
chefs d'entreprise : ils ont un but.
Cuisine intuitive? Qu'est ce que ca
veut dire? C'est une cuisine inspirée par mes propres besoins et les
effets des nutritions sur la santé. Etre à l'écoute de sons corps,
des saisons et de la vie.
Ce qui est important c'est de savoir ce
qu'on veut vraiment, à la base et de vraiment y croire. Quand on
veut on peut, on est tous capables. C'est un message pour les jeunes.
Il faut avoir confiance en soi. Si on n'a pas confiance en soi on
hésitera toute sa vie.
J'ai fait des essais sur moi: j'ai
équilibré les glutens, les céréales, les produits laitiers et les
sucres. Principalement des protéines et légumes. Le but était de
faire une cuisine sans glutens, sans lait, tout en gardant un plaisir
gustatif, en donnant beaucoup de gout. Psycholigiquement on a envie
de se faire plaisir, surtout qu'en Belgique il n'y a pas toujours du
soleil. Le but est de prendre du temps à soi, d'apprendre à se
connaître, d'être toujours positif.
C'est bien d'aller jusqu'au bout des
études, il faut une base minimale et les langues aussi c'est
important. Après il faut écouter ce qu'on aime faire et le faire.
Il ne faut pas faire quelque chose que pour l'argent, il faut faire
ce qu'on aime et après l'argent viendra.
Est-ce que vous êtres fière d'être
belge? Bien sûr, je suis bien où je suis. Un pays chaud c'est bien,
mais ici nous avons nos racines, nos amis. A l'étranger on est seul.
Tout le monde rêve d'etre seul sur une ile mais comment s'occuper?
Qu'est qu'il faudrait changer en
Belgique? Payer moins d'impots, moins de charges sociales. Si on
avait des charges moins lourdes, on pourrait engager plus de
personnel. Ce serait bien pour diminuer le chomage: diminuer les
charges et augmenter les salaires, ce serait l'idéal.
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